Qu'est-ce qu'un risque majeur ? C'est la possibilité de survenance d’un événement d’origine naturelle ou humaine, dont les effets peuvent menacer la population et occasionner des dommages importants. Le risque majeur est caractérisé par sa faible fréquence et son énorme gravité. Il existe plusieurs types de risques majeurs :
Les risques naturels : il s'agit de phénomènes naturels violents voire extrêmes, qui ont pour origine les conditions météorologiques, le climat ou bien encore la géologie. Ils peuvent se déclencher en n’importe quel point de la planète et être la cause de catastrophes naturelles entrainant des victimes et des dégâts matériels importants.
Sur l'ensemble des territoires français, 11 risques naturels majeurs sont répertoriés : avalanche, canicule, cyclone, éruption volcanique, feux de forêts, grand froid, inondation, mouvement de terrain, séisme, tempête et tsunami.
Les risques sanitaires : il s'agit de menaces auxquelles est exposée la santé publique et qui peuvent soumettre la population à des mesures drastiques, telle que la quarantaine.
Les risques sanitaires majeurs sont l'épizootie et la pandémie grippale.
Les risques technologiques : ils sont liés à l’action humaine, et donc aux manipulations, au transport ou au stockage de substances dangereuses pour la santé et/ou l’environnement.
Les risques technologiques majeurs sont l'accident industriel, l'accident nucléaire, le risque minier, la rupture de barrage et le transport de matière dangereuse.
Les menaces majeures : ce sont des dangers d’origine intentionnelle et malveillante. Les auteurs de ces actes visent la sécurité de la population, l’intégrité des institutions ou les activités économiques et sociales.
Les menaces majeures sont la cyber-attaque et les menaces terroristes.
Pour anticiper une "situation à risque", il faut d'abord connaître les risques auxquels nous sommes les plus exposés, c'est pourquoi la loi n°87-565 du 22 juillet 1987 et le décret n°90-918 du 11 octobre 1990 modifié, relatifs à l’information préventive sur les risques majeurs, instituent le DICRIM (document d’information communal sur les risques majeurs).
NB: Sources ayant permis l'élaboration de cette page :
www.gouvernement.fr/risques et www.meuse.gouv.fr
L’arrêté préfectoral n°2013-0933 du 17 mai 2013 fixe la liste des communes meusiennes exposées à un ou plusieurs risques majeurs et pour lesquelles s’applique le droit à l’information du public.
La commune de Dieppe-sous-Douaumont est concernée par 3 risques majeurs :
La longueur totale du réseau français de canalisations de transport de produits dangereux est de 51 000 km :
La plus grande partie de ces canalisations est enterrée, à l’exception des organes nécessaires à leur exploitation (postes de pompage, de compression, de détente, de sectionnement, d’interconnexion).
Le risque est lié à l’endommagement externe, en général lors de travaux effectués à proximité de l’ouvrage, à la corrosion externe ou interne, à des défauts de matière ou de soudage, des fuites sur joints ou brides, etc.
En cas d’accident, les produits qui s’échappent de la canalisation peuvent développer, selon leurs caractéristiques, un nuage inflammable, explosif ou toxique. Pour les produits liquides, ils peuvent en outre entraîner une pollution du milieu environnant.
Le territoire de la commune de Dieppe est traversé d'Est en Ouest par une conduite de transport de gaz naturel, conduite pour laquelle un poste de compression est installé au Nord-Est du village, le long de la route menant à Mogeville (RD114).
Les découvertes d’engins de guerre peuvent représenter un danger mortel pour la ou les personnes présentes sur place lorsqu’il y a manipulation ou transport de ces munitions abandonnées et plus particulièrement celles à charge chimique. En cas de découverte d’engins explosifs (tels que grenade, obus, bombe, détonateurs, munitions etc …), les risques sont les suivants :
La commune de Dieppe s'est retrouvée sous le feu des bombardements français en 1916 afin de reprendre aux Allemands le territoire occupé. Le village fut détruit et les terres souillées de centaines de milliers d'engins de guerre entiers ou explosés (22 millions d'obus auraient été tirés pendant la Bataille de Verdun de février à décembre 1916).
Par conséquent, même après 100 ans, le risque de retrouver des engins de guerre sur le territoire communal est réel et très important.
Les mouvements de terrain sont des déplacements du sol ou du sous-sol, d'origine naturelle ou anthropique. On distingue :
Les conséquences sur les biens et les personnes sont diverses :
La commune de Dieppe est concernée par le retrait-gonflement des argiles en raison de sa géologie.
Les variations de la quantité d'eau dans certains terrains argileux produisent des gonflements (période humide) et des tassements (période sèche) et peuvent avoir des conséquences importantes sur les bâtiments à fondations superficielles.
La présence d’arbres ou d’arbustes au voisinage de constructions constitue un facteur aggravant en raison de l’absorption de l’eau du sol par les racines. Une sécheresse durable, ou simplement la succession de plusieurs années déficitaires en eau, sont nécessaires pour voir apparaître ces phénomènes.
En dehors des risques majeurs officiellement recensés par l'arrêté préfectoral n°2013-0933 du 17 mai 2013, la commune de Dieppe est également exposée à d'autres risques plus "courants".
Une matière dangereuse est une substance qui peut présenter un danger grave pour les personnes, les biens ou l’environnement, par ses propriétés physiques ou chimiques, ou encore par la nature des réactions qu’elle est susceptible de provoquer. Elle peut être inflammable, toxique, explosive, corrosive ou radioactive.
On peut observer 4 types d’effets, qui peuvent êtres associés :
En raison notamment de l’activité agricole du secteur mais également de la forte présence de chaufferies individuelles au fuel domestique, la commune de Dieppe est régulièrement traversée par divers véhicules transportant des matières dangereuses, inflammables ou non.
La tempête correspond à l’évolution d’une perturbation atmosphérique générant des vents dépassant 89 km/h.
Les tempêtes provoquent des vents violents, de fortes précipitations et parfois des orages. Elles peuvent avoir un impact considérable aussi bien pour les personnes que pour leurs activités ou pour leur environnement (les chutes d’arbres des forêts, les dégâts des habitats, des ports...).
Les conséquences des tempêtes sont principalement économiques car elles engendrent des arrêts ou des perturbations d’activités, des destructions ou des dommages sur les édifices privés ou publics, les infrastructures industrielles ou de transports, etc., mais peuvent également causer des pertes humaines dans les cas les plus graves.
Une carte de « vigilance météorologique » est élaborée deux fois par jour à 6h00 et 16h00 par les services de Météo France, et attire l’attention sur la possibilité de phénomène météorologique dangereux dans les vingt-quatre heures qui suivent son émission. Cette carte présente une échelle de 4 couleurs :
On parle d’incendie de forêt lorsque le feu concerne une surface minimale de 0,5 hectare d’un seul tenant, et qu’une partie au moins des étages arbustifs et/ou arborés (parties hautes) est détruite.
Généralement, la période de l’année la plus propice aux feux de forêt est l’été, car aux effets conjugués de la sécheresse et d’une faible teneur en eau des végétaux s’ajoute une forte fréquentation de ces espaces.
Un feu de forêt peut être d’origine naturelle (ex: foudre) ou humaine. Dans ce dernier cas, le plus fréquent, l'origine sera intentionnelle (conflit d’occupation du sol, pyromanie...), ou bien résultant d’une imprudence (barbecue, mégot de cigarette, feu d’écobuage mal contrôlé, travaux...). Il peut également être provoqué par des infrastructures (ligne de transport d’énergie, dépôt d’ordure, ligne de chemin de fer, etc.).
Plusieurs types de feux sont à distinguer :
La commune est exposée au risque d'incendie en forêt communale du Chênas, mais également d'incendie de chaumes.
Par délibération du 4.09.2015, le Conseil Municipal a approuvé le DICRIM, dossier d'information communal sur les risques majeurs, recensant les risques majeurs présents sur le territoire et rappelant les conduites à adopter en cas de survenance de l'un d'eux. Il est régulièrement mis à jour.