La commune de Dieppe abrite, malgré son positionnement rural, différentes activités économiques en plus de ses exploitations agricoles. Vous trouverez ci-dessous les noms, coordonnées et descriptions de ces acteurs économiques locaux (exception faite des personnes n'ayant pas souhaité figurer sur ce site internet ou n'ayant pas répondu au questionnaire de la Mairie).
Dénomination / Activité | Gérant | Coordonnées |
BATI Dieppe Maçonnerie générale |
KROKOSZ Pascal | 8 rue du Paquis Tél: 06.30.56.77.68 Mail: / |
L'Agence du Style Conseil en image, relooking, coiffure à domicile |
MATHIEU Carole | La Maroterie Tél: 06.98.10.74.46 Mail: lagencedustylegmail.com |
DUCROS Emmanuel Atelier de découpe de viande |
DUCROS Emmanuel | 41 rue Mazel Tél: 03.29.88.39.21 Mail: emmanuel.ducros55orange.fr |
EVAD Entretien de véhicules à domicile |
CHARPENTIER Alain | 20 rue Mazel Tél: 03.54.65.00.19 Mail: Cmalainorange.fr |
JLDS TP Terrassement et démolition |
SCHWINNEN David | 33 rue Mazel Tél: 03.29.87.35.17 Mail: schwinnen.davidhotmail.fr |
Le Fil du Bois Menuiserie et rénovation intérieure |
CAMUS Dimitri | 73 rue Mazel Tél: 07.57.63.13.87 Mail: lefildubois55gmail.com |
Dénomination | Gérant | Coordonnées |
EARL Cotton Berthelemy | COTTON Patrick | 1 place de la Mairie Tél: 03.29.88.33.99 |
GAEC de la Coalition | MANGEOT J.Charles, PICARD Francis et PAYONNE Damien | Fermes d'Haraigne Tél: 03.29.88.35.65 |
GAEC d'Haraigne | MUTELET Jean et Fils | Fermes d'Haraigne Tél: 03.29.88.39.07 |
En 1927, M. Pierre HURAULT cède sa fromagerie de Loison. Il s'installe alors à Dieppe, dans la ferme Mayot, et crée la même année, avec son nouvel associé M. Félicien LAMBERT, créateur de la laiterie Saint Lambert à Belleville-sur-Meuse, où ce dernier fabriquait du camembert, une nouvelle fromagerie dont le siège social est à Belleville.
Le village est situé au centre de la zone laitière et il est bien placé pour l'approvisionnement en eau potable, conditions primordiales pour une fromagerie.
800 litres de lait sont collectés chaque jour auprès des producteurs des communes voisines, Maucourt, Gincrey et 6 fermes champêtres, Mogeville, Morgemoulin et Dieppe.
Les 5 employés produisent des camemberts, des bries, de la caséine, de la crème et du beurre, vendus en Lorraine et au Luxembourg.
La marque "RIP et RAP" est créée dès le début des activités.
Cette association ne durera que 2 ans puisque Félicien LAMBERT décida dès 1929 d'aller s'installer en Amérique du Sud. A partir de 1929, la fromagerie sera dirigée par Pierre HURAULT, seul.
A partir de 1930 la marque "Le Délicat" est lancée, puis il copie l'étiquette de LAMBERT, "Les Négrillons", créée en 1925, ajoute "Fromagerie Hurault Dieppe" et change la couleur du fond (fond blanc avant guerre, puis fond bleu à partir de 1945).
En 1933, le fondateur, Pierre HURAULT, décède alors qu'il n'a que 33 ans. Dans la même année, sa fille de 2 ans et son autre fille âgée de 8 mois 1/2 décèderont à leur tour.
Madame Georgette Veuve HURAULT reprend alors les activités familiales, avec un courage reconnu dans la profession. Son fils, Jacques, n'a alors que 3 ans.
Elle décide d'arrêter la fabrication du brie pour se concentrer sur celle du camembert. Le sérum est vendu aux établissements LOEVENBRUCK à Dieue sur Meuse.
De nouvelles marques apparaissent comme "La source du grand Chêna" (dès 1940 pour les 30% et à partir de 1945 pour les 40, 45 et 50%) ou "Vallée de l'Orne" (à partir de 1945).
En 1946, ce sont 6.500 litres de lait qui sont collectés et transformés en camemberts, crème et beurre.
Les ventes progressent également avec l'aide de 10 représentants. L'établissement compte alors 10 employés.
La fromagerie HURAULT complète sa production en 1953 par des coulommiers et des carrés de l'Est, et dépose de nouvelles marques : "L'As", "La belle Dieppoise", "Le camembert du tonnerre".
En 1956-57, M. Jacques HURAULT, le fils du fondateur, entre dans la direction de l'entreprise qui change de raison sociale pour prendre la dénomination "Fromagerie Veuve HURAULT et Fils".
L'entreprise collecte 10.000 à 14.000 litres de lait par jour, en bidons, avec 3 camions. Par la suite, un camion citerne collectera le lait à partir de tanks réfrigérés installés dans les fermes.
L'usine se modernise avec des machines à laver les bidons, des tanks de stockage (deux de 5.000 litres et un de 1.000 litres), la climatisation des hâloirs, l'installation d'un laboratoire d'analyses plus performant, et des contrôleurs titulaires pour paiement selon la qualité des matières grasses.
Les produits fabriqués se vendent dans le Nord-Est, le Nord, la Savoie, le Centre, Rungis, le Midi, mais aussi en Algérie. Les clients importants sont : les Coopérateurs de Lorraine et les Goulets Turpin à Reims.
En 1973, la société emploie 23 ouvriers et traite en moyenne 12.000 litres de lait par jour. Elle produit annuellement près d'un million de camemberts, carrés de l'Est, et coulommiers ; la production de crème se poursuit et c'est également près de 150kg de beurre qui sont produits chaque jour.
Pourtant, le regroupement des sociétés et l'arrivée des supermarchés bouleversent peu à peu le marché : les ventes diminuent et les marges aussi. Les coûts de revient des grandes usines laitières deviennent inaccessibles pour une entreprise artisanale et la fromagerie de Dieppe décidera volontairement d'arrêter sa production le 30.03.1974.
Un accord est passé avec les établissements LOEVENBRUCK à Dieue-sur-Meuse à qui sont transférés la production ainsi que le personnel, après 47 années d'activité.
La production du camembert "L'As" et de quelques Carrés est transférée à la laiterie de la Chapelle-aux-Pots dans l'Oise qui fermera en 1978.
Sources :
Historique d'Alain CRUCHET (CTF), en collaboration avec Jacques HURAULT
(Document obtenu auprès de J.Claude DIDRY)
Historique complété grâce aux informations du site internet du Club Tyrosémiophile de France
(historique du site : ), ainsi qu'à l'édition 124 des Echos de la Woëvre (page 3)
En 1900, M. Félix MANGEOT crée une laiterie dans sa ferme à Haraigne. En 1902, elle est transformée en fromagerie
avec du matériel ultra moderne.
La marque « d’Haraigne » est réputée et obtient des médailles d’or à Chaumont (1903) et à Paris (1904).
Détruite entre 1914 et 1918, la laiterie-fromagerie ne sera pas reconstruite.
Parallèlement, M. ROUYER administre une laiterie dans le village de 1900 à 1914.
Source :
Etain d'hier à aujourd'hui, revue EHA Infos n°17 (mars 2014)